Le COMBO 95 alerte sur la situation très inquiétante du secteur des musiques actuelles dans le Val-d’Oise.
Face à une incertitude de financements et au récent gel du Pass Culture, de nombreux acteurs culturels – salles de concert, festivals, associations et artistes – se retrouvent en difficulté, menaçant la diversité et l’accessibilité de l’offre musicale et culturelle dans le département.
Un secteur fragilisé
Dans un territoire où l’offre culturelle est déjà inégalement répartie, les structures dédiées aux musiques actuelles peinent à survivre. Malgré un engagement fort des acteurs locaux, les financements publics stagnent ou diminuent, compromettant la pérennité des événements, des résidences d’artistes et des actions culturelles menées auprès des jeunes et des publics éloignés. Les difficultés financières touchent aussi bien les salles indépendantes que les festivals, contraints de réduire leur programmation, voire d’annuler des événements. Le Val-d’Oise, pourtant riche en talents et en initiatives, risque de voir disparaître des lieux et des espaces d’expression essentiels à la vie culturelle locale.
Le gel du Pass Culture : un coup dur pour la jeunesse et les artistes
Le gel récent du Pass Culture, dispositif permettant aux jeunes de 15 à 18 ans d’accéder à des offres culturelles, aggrave encore la situation. Dans un département où l’accès à la culture est parfois limité par des contraintes économiques et géographiques, cette mesure prive une partie de la jeunesse d’opportunités essentielles pour découvrir la musique live et soutenir la scène locale.
Pour les structures culturelles, le Pass Culture représentait un soutien significatif en encourageant la fréquentation des concerts et des ateliers. Son arrêt soudain pour la part collective et la baisse annoncée pour la part individuelle menacent directement l’équilibre économique de nombreuses initiatives et projets. Cela impacte directement aussi les artistes, qui depuis quelques années sont amenés à diversifier leur source de revenus pour pouvoir continuer à créer.
Continuons à nous mobiliser, rendez-vous dans les salles du réseau pour en parler.