04-01-2018
Pour sortir la nuit, sortons de paris !
La presse en parle, les noctambules également, et vous ? Lorsque l’on veut sortir la nuit, écumer bars et clubs et danser jusqu’au lever du jour, la meilleure (seule) solution, pour les fêtards franciliens, semble être la ville des lumières. C’est en effet, à l’intérieur de cette frontière appelée « Boulevard Périphérique » que se situe la majorité des propositions nocturnes. Mais en dehors de Paris, qu’en est-il ?
Depuis quelques années, plusieurs collectifs, associations et organisateurs de soirées, entendent déplacer les frontières de la fête et investissent les départements de petite et grande couronne, pour y proposer des évènements alternatifs, festifs, joyeux et bien souvent moins formatés que beaucoup de soirées parisiennes. Il faut dire que la banlieue a des arguments à faire valoir, à commencer par des espaces adaptés (parcs, friches industrielles, hangars...), des prix raisonnables, une densité de population moindre, générant de facto moins de problème de nuisances sonores.
Si le Val d’Oise peut s’enorgueillir de proposer une programmation musicale variée et de qualité, il faut aussi reconnaitre que rares sont les évènements qui, aujourd’hui, se poursuivent au-delà des 12 coups de minuit... Les raisons en sont multiples, à commencer par un réseau de transport en commun inadapté, des autorisations complexes à obtenir, une population encore réticente...
Nous sommes encore aux prémices de ces nouvelles habitudes de sorties et à n’en pas douter, le Val d’Oise, peut s’avérer être une très belle terre d’expérimentations festives et culturelles.
Pour en discuter, nous vous donnons rendez-vous le mardi 13 février à la 33 Tour de Cergy pour une soirée débat intitulée « Quelle place pour la fête en banlieue ? ».
